deuxième enrouleur pour foc de route

Oui, mais cette trinquette de 30m2 à toute épreuve, coupée plate, amurée au pont mais à point d'écoute élevée, donc avec une forme de yankee, perd beaucoup de surface à chaque tour de rouleau. Réduite à 7 ou 8 m2 elle a encore bonne figure par rapport à un medium de 50m2 réduit à la même surface et qui devient un sac.

Bonjour, il est vrai que le sujet est ouvert et que chaque solution est bonne. Dans le cas de la trinquette sur enmagasineur sa relative faible surface permet de la tenir trés longtemps et puis si par malheur le mauvais temps gagne du terrain et ne permet plus l'utilisation de la trinquette,vous enroulez et utilisez le génois partiellement déroulé,ce qui revient a la solution la moins bonne et surtout a celle que l'on voulait éviter avec l'utilisation d'une trinquette,mais de toute façon votre solution de la trinquette sur enrouleur vous aménera a la meme solution,naviguer avec la trinquette partiellement enroulé et le meme resultat. Une seule attitude(pour moi dans ce cas là), ne pas serrer le vent ,tenter de faire du cap ne sert a rien,abattre un poil et gagner en vitesse,le port n'en sera que plus proche. Et au large tenter de faire du cap ne sert a rien le but est de sortir de cette zone au plus tot.
Quand au gréement de cotre,le vrai,il était composé d'un "yankee",voile avec point d'écoute trés haut et derriere sur un autre étai d'une trinquette. En cas de mauvais temps,on affalait le yankee pour continuer sous trinquette et si le vent montait,on allait remplacer la trinquette par un foc les enrouleurs n'existaient pas.... JF

L'idéal est d'avoir un côtre! La conversion d'un sloop en pseudo-côtre devra s'adapter au bateau: position bas-étai(s) passage des écoutes, disposition de la baille etc. Dans mon cas, Sun-Légende 41, ce fut trinquette sur deuxième enrouleur, juste derrière le premier, capeler dans l'étrave en traversant la baille à mouillage. Et le génois au louvoyage??? Quand on tire un bord tous les deux jours, pas grâve.

Trinquette sur emmagazineur? Oui, bien sûr, comme le 60' Open, mais quid quand il faudre encore réduire?

En 1999, suite à une erreur de l'anticyclone, j'ai trouvé du NE au lieu du W prévu entre les Bermudes et les Açores. Trois semaines de prés par 15-25 nds, vent contre-courant. Le génois medium, non coupé pour enrouleur, a fini par éclater. Je me suis retrouvé avec un foc de 16m2 sur un étai volant sans aucune puissance dans une mer hachée.

Ma conclusion:

1-Sur le grand étai un genois 150% sur stockeur. Poulie crantée. Tout ou rien.
2- Juste derrière, un foc/Solent/génois lourd, coupé plât, indestructible, à 80/100% sur un enrouleur surdimensionné avec poulie plutôt que tambour pour éliminer le risque de surpattage.

Par "juste derrière" j'entends environ 40/50 cm. Selon le bateau on peut passer à travers la baille à mouillage et gréer un point d'ancrage dans l'étrave.

Virement de bord? Mieux vaut aller à l'avant pour aider le génois à passer par force 3 que d'aller faire le singe avec un étai largable dans la piaule.

La solution inverse consistant à gréer le Solent devant et le Génois derrière me paraît illogique en ce qu'elle n'offre qu' un espace trés restreint à un génois à 150% et expose davantage la voile de gros temps à la mer.

À l'aller, dans l'alizé, j'ai perdu à mis chemin l'Autohelm 6000 à vérin électrique (juste révisé par Autohelm Hyères). Sur ces vérins Autohelm les 3 aimants permanents du stator du moteur sont collés à l'Epoxy dans le tube du vérin, lequel Epoxy se ramollit à la chaleur... ce qui provoque l'écroulement des aimants sur le rotor.

Donc: vérin hydraulique - avec pompe à débit variable, et NON à moteur réversible. Ou régulateur d'allure.

Dans la houle au portant le pilote doit contrer immédiatement chaque départ au lof sous peine d'infliger au safran des efforts destructeurs. Aujourd'hui résolu avec les gyro/accélérométres. Faute de quoi rien ne résiste.

Bonsoir Arnaud
Une voile d'avant sur emmagasineur n'a pas de tube qui permet d'enrouler la voile. La voile s'enroule sur elle-même, grâce à son guindant réalisé en spectra. Donc avantage de cette solution : La voile est amovible, on peut l'enlever facilement par petit temps. Dés que le vent monte, il suffit de dérouler. L'emmagasineur ne permet pas de réduire la surface de la voile, c'est tout ou rien.
Si tu le souhaites, je peux t'envoyer par mail des photos explicatives.
A bientôt.
A noter que lors de la SUNRACE, Bernard MALLARET (Delta Voile) animera une conférence-débat sur les voiles et leurs réglages. Marseille, c'est pas loin de la Gde Motte.....
Jean-Michel.

Veuillez excuser mon ignorance, mais quelle est la différence entre une enrouleur et un emmagasineur ? Je le comprends pour la grand voile (enrouleur ou lazzy jack) mais sur un étais quelle est la différence ? Le second étais n'est-il pas à poste en permanence, sachant que le génois l'est en permanence et difficilement otable! Merci de m'éclairer.

je ne pense pas que la pose d'un second enrouleur soit la meilleure solution. Fixation sur le mat trop pres de l'enrouleur de genois ,a peu pres 50a60 cm en dessous pour eviter a la pose de bastaques , et fixation sur le pont juste derriere la cadene d'etai, ce qui oblige a enrouler le genois a chaque virement de bord pour en faciliter le passage, plus le fardage non negligable d'un etai,plus l'enrouleur,plus la trinquette a poste . La solution ideale ,a mon avis est une trinquette sur enmagasineur facile a mettre en place pour utilisation , rendement tres efficace, alors qu'avec un enrouleur de trinquette vous retrouvez le probleme de la fleche importante occasionnée par le poids de l'ensemble et donc un rendement tres aleatoire. Quand a l'etai largable, mauvaise solution. 30 noeuds de vent, qui va aller fixer et raidir cet etai sur la plage avant ,revenir chercher et endrailler la voile, puis revenir derriere pour l'envoyer,trempé evidement. Alors qu'avec l'enmagasineur tout ce fait tres vite et pendant que d'autres s'evertuent toujours a l'avant a batailler avec leur etai largable, vous etes tranquille a naviguer(au sec) jf

Bonjour, toujours sur mon 45.1, je voudrais faire monter un deuxième enrouleur, pour mettre un foc de route (un 70%). Aujourd'hui mon génois est un 110% et dès que le vent (méditerranée) monte au dessus de 20 noeuds, je suis obligé de l'enrouler, il poche et est peu efficace. Donc, j'aimerai avoir un foc qui puisse me faire tenir la route tranquillement (la grand voile est à enrouleur dans le mat, donc les ris sont pris à volonté). Mais où doit-être mis le second enrouleur ? Sur la cloison entre la baille de mouillage et la soute à voile ? Sur la cloison entre la soute à voile et la cabine avant ? Près du premier enrouleur ? Vaut-il mieux mettre un étais largable ? Les virements de bord avec un second étais sont-ils encore aisés? Merci pour vos réponses et votre expérience.