Vendée Globe

Tanguy De La Motte sur son Initiative Coeur.

Coup de chaleur dans le matin frileux, aux Sables d'Olonne!
Dès huit heures le dispositif de sécurité s'apprête prudemment sur les pontons glissants comme des pistes de bobsleighs. Les ponts des bateaux givrés, les amarres durcies par le gel inspirent beaucoup de précautions.
Pourquoi tant de fébrilité et de frénésie soudaines dans un bassin encore endormi?
Un bateau rouge, rouge comme le sang, ce liquide vital, rouge comme le soleil levant, cette lumière féconde, rouge, sur lequel se découpent des dessins naïfs de cœurs blancs, est annoncé.
Un marin au grand cœur boucle le Vendée Globe de la vie pour les enfants déjà sauvés et celui de l'espoir pour beaucoup d'autres.
Tanguy De La Motte, skipper d'Initiative Cœur, engagé pour le compte de Mécénat Chirurgie Cardiaque, a donné le cœur gros aux milliers de personnes venues le fêter ce dimanche matin dans les passes de Port-Olona. Une entrée dans le port en forme de remède de chenal pour tous ces enfants dans l'espérance.
170 000 clics, 170 000 euros, 15 enfants opérés et sauvés pour un tour du Monde.
" Le Vendée Globe du clic" n'est pas terminé. Chaque fois que vous cliquez sur le site à l'adresse ci-dessous, le sponsor verse un euros à Mécénat Chirurgie Cardiaque.
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Ce dimanche 10 février est le jour de Bertrand De Broc. Il est attendu vers 17 heures en baie des Sables. la météo est exécrable depuis le milieu de la nuit et le jour se lève sur l'océan froid, gris et hargneux. L'horizon est absent, tant l'aiguille de hygromètre penche à droite.
Dès 15 heures nous sommes conviés au briefing des pilotes sécurité. L'organisation de la protection de l'IMOCA est décrite dans le détail, le rôle de chacun est défini en fonction de chaque situation possible.
A 15 heures 30 nous sommes conviés à nous rendre sur les pontons pour "checker" les bateaux : carburant, armement de sécurité, état des moteurs,... puis pour la mise en place de la flotte en vue d'une sortie du chenal en ordre quasi militaire.
Objectif, être en stand bye dès 16 heures à la sortie des passes; veiller avec attention la VHF par laquelle nous parviennent les consignes définitives.
Nous y sommes!
Le vent semble se faire plus conciliant; Les trains d'une houle haute de trois à quatre mètres se succèdent en rafales comme des hordes de Gallois à l'assaut de l'en but français. Les "Sierras" bouchonnent à la sortie du chenal, sont déhalés vers le fond de la baie, se replacent avec l'entêtement d'Alexey Stakhanov, en attendant la prochaine ETA (Estimated Time of Arriva).
Pendant ce temps, il n'échappe pas aux équipages que l'horizon éclairci, prend maintenant sa mine des mauvais jours. Un grain passe qui nous ignore, et file sévir dans l'orient. La VHF crépite: Votre Nom Autour du Monde (le nom du bateau de Bertrand) est annoncé à 8 nautiques et file quinze nœuds; il est donc temps de prendre position pour faciliter son franchissement de la ligne et le guider jusqu'au chenal. Les moteurs vrombissent, les Sierras bondissent comme des isards sur les pentes abruptes du Néouviel , dansent sur ces flots qu'on appelle " rouleurs éternels de victimes". Mais la nature a ses facéties, qui sont bien des tourments pour les hommes. La grande silhouette du 60 pieds file dans un souffle de Titan, entrainant dans sa mature une longue écharpe grise dégoulinante d'eau glacée. Des centaines d'aiguilles piquent les visages, des dizaines de vagues malmènent nos frêles esquifs, les rafales arrachent à la mer des nuées d'embruns qui nous assaillent nerveusement.
Sur les jetées les parapluies abdiquent sous la rafale, leurs propriétaires tiennent bon, dégoulinants et gelés sans doute très désireux de revérifier la présence de leurs noms sur la carène.
Bertrand de Broc franchi la ligne, ses équipiers se jettent à l'abordage et commencent les manœuvres de voilure. La VHF intime au bateaux sécurité de filer rapidement dans les passes pour faire place nette: le bateau va rentrer sous voile, son moteur ne démarre pas! il sera pris en remorque dans le calme relatif de l'abri des jetées. Les "vedettes presse" sont aux anges; un bateau qui entre sous voile dans la brise laisse espérer des clichés uniques! Le responsable sécurité a d'autres objectifs! Un soixante pieds qui avance sous voile est une fusée sans frein qui demande de l'eau à courir. Il nous faut donc aller faire place nette loin devant. le chenal libéré, Votre Nom Autour du Monde se présente, ne peut s'engager totalement entre les phares, le vent étant exactement dans l'axe du chenal. Sur son erre, il affale ses voiles, passe une remorque à la volée à un gros semi-rigide qui commence à le tracter vers les bassins.
La remontée du chenal, rapide, une fois de plus déchaine les hourras, les cornes et les bravos enthousiastes d'une foule trempée et frigorifiée nullement découragée par les conditions exécrables.

Dans le cadre de notre association de plaisanciers nous pratiquons souvent la manipulation de feux à main (les fusées c'est plus compliqué car le crossa ne donne que rarement des autorisations), il s’avère que 9/10 fonctionnent correctement même avec une date de péremption largement dépassée. En fait il semble que tout dépende des conditions de conservation (abri de l'humidité, de la chaleur peut-être du froid); On voit assez souvent à l’œil ceux qui vont "foirer" car l'oxyde les a envahi les gâchettes ou les garcettes sont dégradées les capsules sont collées par la rouille... Ce qui est sûr, c'est qu'il faut que le geste de déclenchement soit franc.

Bonjour,
J'ai une question, plutôt une réflexion :
tout le monde a vu l'arrivée de Gabart. Une chose qui m'a interpelé, c'est le nombre de feux à main qui n'a pas fonctionné. 1 sur 2. Alors soit Gabart ne sait pas s'en servir (ce qui m'étonnerai vraiment) soit...., ben ça marche pas chef !

Jean Pierre Dick est arrivé à bon Port-Olona.
Il a été accueilli comme un héros, les jetées noires d'un monde enthousiaste comme le peuple gallois qui ovationne ses Diables Rouges surgissant du tunnel de l'Arms Park.
Les traits tirés, souriant, heureux, adossé à son étai, il savoure la libération que cette arrivée lui accorde enfin.
Pensez donc 2200 milles parcourus sans quille! 13 jours et 13 nuits en équilibre au dessus des gouffres amers! Équilibre fragile comme le cristal, harmonie subtile entre la surface de toile, l'angle au vent et les caprices des houles. Barrer bien sûr, le plus possible pour contrôler, et confier la barre à un pilote pas inquiet de ses écarts et des 8 tonnes de lest qui menace de croc-en-jambe à tout moment; dormir pendant ce temps...
Cette accueil chaleureux, spontané, du peuple vendéen est une vraie récompense; au point que la 4ème place, véritable performance, devient anecdotique. Accueil majestueux pour ce marin hors norme qui ne sort pas de la "vallée des fous", qui n'est pas un ancien figariste, méditerranéen... Ce Niçois là, est un funambule qui vient de traverser le Grand Canyon sur un fil d'araignée.

On recommence mercredi! le Boss arrive ventre à terre. Une belle performance sur un bateau de la génération d'avant il s'est accroché avec rage aux formules 1. Cette édition est un virage irréversible pour certains sponsors et skippers qui vont disparaitre des tablettes. Espérons que course des gros budgets et course des aventuriers continueront de cohabiter en 2016.

Je vais cliquer, Thierry

Magnifique Vendée globe.
Qui n'est pas fini........
Belles arrivées de beaux champions,
Belle bagarre dans le sud atlantique, belle fin de parcours de Thomson et Dick, on y croit.
Si vous ne l'avez pas fait, allez cliquer sur le site de mécénat chirurgie cardiaque de de lamotte.
Un clic, un euro pour opérer un enfant.
Faite travailler votre index
À bientôt.
Thierry.

Merci pour tes commentaires sur place !

Quelle chance de pouvoir participer à un tel événement, aussi grandiose que celui-là.

Pour avoir suivi sur TV l'arrivée, c'est toujours émouvant de voir un tel accueil réservé à un navigateur; et pour avoir vécu sur place le départ, beaucoup de personnes présentes vivent cette course comme une aventure sans savoir réellement ce qui se passe une fois les jetées passés.

C'est bien qu'il reste dans la tête des gens cette part de mystère. Surtout que nous vivons dans un monde formaté, contrôlé et sécurisé en permanence.

Bravo aux navigateurs et à l' (impressionnante) organisation. Je vais m'en inspirer pour la prochaine SUNRACE !

Pour ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir être sur place:

François Gabard et son Macif sont annoncés depuis la veille, vers 10 heures sur la ligne. La remontée du chenal des Sables ne pourra se faire qu'à partir de 14 heures puisque chez nous, les marées imposent leur loi aux grands tirant d'eau. La météo est si exécrable que le dispositif de sécurité est modifié. En vertu du sacro-saint principe de précaution un arrêté préfectoral ferme le chenal dès 7 heures. De quoi décourager les plaisanciers, qui pour se rendre en mer, devront le faire aux aurores. Seuls les bateaux accrédités, c'est à dire les bateaux VIP, les vedettes presse, les vedettes à passagers auront accès au chenal. Les semi-rigides sécu, veilleront le grand oiseau bleu dès son entrée entre les phares vert et rouge. La flotte du team Macif est incapable de nous préciser s'il pourront monter à bord du bateau dès que celui-ci aura franchi la ligne tellement la houle d'ouest est forte en baie. Dans ce cas le skipper en visage de rentrer sous voile pour que son équipe puisse engager les manœuvres à l'abri des jetées! Ca risque d'être très chaud avec les grosses vedettes presse très pressantes, qui veulent toutes la photo du jour!
la procession des spectateurs commence dès 9 heures, chacun briguant une place satisfaisante. L'attente, la longue attente commence. Les bateaux bouchonnent dans le chenal, les spectateurs ont déjà formé leur longue haie d'honneur, colorée et sonorisée de fanions, de ballons, de banderoles, d'orchestres, de cornes et de klaxons,... Mais Neptune et Eole ont des facéties inattendues! Contre toute attente le vent tombe. Les ailes du grand oiseau bleu, lasses de tant de labeur, sont vidées de leur énergie et rechignent à tirer encore et toujours le grand corps qui les entrave. Les 10 heures annoncées reculent au fil du train de la grosse houle qui subsiste.
Les VHF crépitent: Macif à 18 nautiques de la ligne, vitesse 6 nœuds! L'attente ne fait que commencer! le public enthousiaste est déterminé. Il patiente, frigorifié, humide, joyeux. Ces gens sont là, ensemble, serrés sur les jetées; ils discutent, chantent, gesticulent profitent de l'animation du chenal; bruyantes vedettes des sponsors au bastingages encombrés de passagers agités et hilares, commentaires de la sono, crépitement des VHF.
15 h 30, la ligne est enfin franchie, le jaugeur monte à bord, l'équipe embarque et prend le bateau en charge. L'étrave pointe vers le chenal. Les fusées, les pétards, les feux d'artifice inondent l'espace. La clameur enfle et descend des jetées, la foule manifeste sa ferveur. Une ovation de 45 minutes commence. L'épicentre c'est François, et nous, nous sommes dans cette marmite, touchés par ce tsunami d'émotion et en même temps contraints à une attention de toutes les secondes pour prévenir tout incident. Sensation très étrange! jusqu'au bout, jusqu'à l'appontement comme une libération!
Libération provisoire, car depuis l'arrivée de Macif, le vent est de nouveau rentré. Amel Le Cléac'h et son Banque Populaire ont allongé la foulée. Les six heures d'écart annoncées vont se résumer à un peu plus de trois. Il nous faut donc repartir, cette fois en mer; car les conditions étant plus maniables toutes les restrictions sont levées et les plaisanciers frustrés veulent se rattraper. La nuit envahie la baie, les feux verts et rouges glissent vers le large, une grande ombre chinoise se découpe sur l'horizon encore clair. Elle grandit, régulièrement, vite. Les VHF annoncent: 3 milles, 12 nœuds, 2 milles, 15 nœuds, 1milles... Sur la ligne la densité des embarcations est forte, le plan d'eau est agité comme la marmite du diable. Le temps presse, le jusant avance et le pied de pilote sera celui d'une ballerine! Armel, franchi la ligne. Tels des boucaniers, les équipiers se jettent sur le pont et foncent vers le chenal qui se vide. Une soixantaine de bateaux embouquent la passe, poussé à 8 nœuds par un Banque Populaire qui ne veut ni passer la nuit dehors, ni labourer les fonds de Port-Olona . La foule qui s'est sublimée suite à l'arrivée de Macif, est inexplicablement, comme une génération spontanée, de retour. Dans la nuit bleue, les jetées noires de silhouettes bruyantes se découpent au dessus du chenal en feux. Fumigènes, feux à main, pétards, fusées, cornes, cornemuses donnent un concert bruyant, lumineux, grandiose. Deux arrivées en si peu de temps pourraient confiner à l'over dose, il n'en est rien! l'émotion, le bouleversement de chacun, sont perceptibles, palpables, visibles, malgré la nuit.

ouais! c'est moche pour eux, qui sont des mecs attachants, c'est moche pour nous car ça fait un accueil de moins. les quilles creuses en acier, celles en titane ont vécu; la jauge va évoluer.

Décidément cette course n'est pas pour les méditerranéens!
Ce que vient de vivre JP Dick est terrible! À quelques jours de l'arrivée, être obligé d'abandonner sur casse, c'est très dur!

Dommage que ce soit si loin! On suivra ça par médias interposés et grâce à tes commentaires de l'intérieur de l'organisation.
Merci d'avance.

Ils arrivent! Demain on met les "zod" à l'eau, on constitue les équipes de pilotes, ont fait les pleins, on va "dérouiller" les soupapes dans la baie, pour être fin prêts le WE prochain.
Peut-être dimanche, peut-être lundi selon que l’anticyclone des Açores soit plus ou moins conciliant. Quelques heures entre les deux premiers probablement; nous allons donc accompagner ces formidables machines dans leur 5 ou 10 derniers nautiques, les escorter jusqu'au franchissement de la ligne, dans le sud du Nouch et les rentrer en toute sécurité au beau milieu de la haie d'honneur monumentale que constitue le chenal de Port-Olona.

Nous sommes aussi dépités de la mésaventure de Kito! déjà il y a 4 ans j'ai assisté à son retour au port après son dématage; ce fut une scène poignante, un moment fort de la vie intime du groupe team Bel au beau milieu de la nuit froide, devant un public nombreux partageant sincèrement la peine ambiante; Décidément le Vendée ne réussit pas aux méditerranéens que ce soit JP Dick ou Kito. On espère de tout cœur le revoir pour la prochaine édition.

Bonjour JJ,

Merci pour ton témoignage.

Nous étions également aux Sables pour assister à cet événement (VIP invitation de la CCI).

Nous avons été impressionnés par le dispositif mis en place par l'organisation à terre, tant au niveau de la circulation des véhicules que par l'accueil qui nous a été réservé.
Arriver à gérer autant de monde sur les quais relève d'une sacrée performance !

Vu du bord on avait l'impression que les concurrents étaient de vrais gladiateurs qui entraient dans l'arène (la mer) poussés par les vivas de plusieurs milliers de spectateurs. Ils ont emporté avec eux un peu de notre envie, de notre passion et de nos interrogations.

Une pensée aux quatre concurrents qui ont malheureusement connus des problèmes et à ceux qui ont abandonnés . Particulièrement à Kito, notre IMOCA préféré et notre voisin de navigation. Cette vache qui nous sourit toujours quand on la croise dans le Golfe d'Aigues Mortes.

Bref, nous sommes revenus enchantés de notre séjour Vendéen.

Merci aux Sablais.

Les quais des Sables se sont vidés brutalement! 1 millions de visiteurs, puis d'un coup plus personne! l'envie de vous faire partager ces moments est irrésistible.

Je l'ai vécu de très près puisque faisant parti du dispositif de sécurité.

Dehors dès huit heures, sur des Zodiac 6.5 armés de 150cv, les 50 semi-rigides forment une haie en entonnoir dans le prolongement des jetées. La longue guirlande de 60 pieds ORMA glisse dans le long chenal aux môles noirs de monde. Sous un ciel de front chaud, bas, gris, humide et venteux, la sortie des 60 pieds est saluée avec la ferveur d'une foule démonstrative mais réservée, joyeuse mais grave, heureuse et inquiète. Étonnamment, ce mélange hétéroclite de badauds connaisseurs et béotiens, cette sorte d'harmonie des contraires, distillent une émotion palpable.
Dehors les "zod" attendent en bouchonnant dans la forte houle qui a investi la baie, bataillent pour repousser les bateaux spectateurs qui veulent approcher au plus près les compétiteurs. A sa sortie, chaque 60 pieds, est pris en charge par deux "zod" qui viennent prêter main forte aux bateaux de chaque team pour les accompagner, complètement sécurisés, dans la zone d’exclusion qui leur est réservée. Plus de 150 bouées ont été mouillées, délimitant ainsi une zone d'un nautique sur cinq, permettant aux concurrents et à leurs équipiers de préparer le départ. Au fil du temps qui nous rapproche du départ la zone d'exclusion est réduite. Les équipiers débarquent en s'écrasant dans les semi-rigides de teams ou tout simplement se jettent à l'eau. Dans le quart d'heure, la zone est devenue un carré de moins d'un demi mile. Inutile de préciser qu'au fil de la réduction du dispositif de départ, la densité des bateaux spectateurs ,se fait de plus en plus inquiétante. Deux mètres de houle, un plan d'eau rendu aussi praticable qu'un carré de pomme de terre livré à une horde de sangliers, 15 à 18 nœuds de vent, des 60 pieds qui lâchent les chiens, envoyant du bois à 15 knt pour franchir la ligne au mieux des espoirs de leurs sponsors! Dans cette frénésie, cinq 60 pieds volent le départ et sont rappelés; Gabard, aussitôt pris aussitôt en réparation, opère un demi tour illico; remonte la flotte à rebrousse poil pour repasser la ligne correctement... Chaleur, frissons, émotion! Tout le monde est parti tribord, à la bouée viseur la densité de la flotte est incroyable! Chacun met les chevaux pour suivre les concurrents lancés comme de balles, les voiliers peinent, les vedettes accélèrent, roulent, embardent, les "zod" ne savent où donner du gaz pour prévenir, éviter...Les derniers concurrent partis rattrapent la flotte des voiliers plaisanciers, s'engagent comme des coins dans ce groupe compact en le faisant éclater comme une bille de bois. Louis Burton, le benjamin de la flotte est parti en bolide. Au près tribord amure, ballasté, quille angulée à fond, il nous montre ses dessous et fait la pige à Safran. Nous sommes entre les deux, Jean Le Cam est juste dans notre sillage et son Synerciel avec un ris est un peu sou-toilé pour le moment...Sam Davis, prudente, est un peu plus loin. a l'issu de 15 à 20 minutes d'accompagnement, la densité des bateaux de plaisance diminuant, la VHF crépite l'ordre venant du "leader sécu" de décrocher. Ouf! mais dommage aussi on aurait bien aimé faire un bout de route supplémentaire!
(http://www.vendeeglobe.org/fr/actualites/article/2643/revivez-le-live-du-depart-video.html)