Dérive ?...

Bonjour, sur mon SO33i dériveur, il existe un système pour débloquer la dérive,Cela doit être le même système sur le SO30i.Au pied de la table du carré sous le plancher il y a une vanne avec un bouchon.Si votre dérive se coince, il faut se munir de la barre en forme de T fournie avec le bateau, l'introduire dans le tuyau relié à la vanne et ouvrir la vanne.Un grand coup suffirai pour débloquer la dérive.Il existe une trappe de visite dans la table, qui permet de vérifier l'état du cordage (a ouvrir au sec).Ce n'est que de la théorie car aucun plan ni notice d'entretien ne nous a été fournie par Jeanneau!Nous sommes plusieurs à avoir écrit mais à ce jour aucune réponse de la part de Jeanneau!

j'ai navigué sur mon sun odyssey 30 i dériveur avec toutes les configurations de réglage dérive possible,dérive haute,le bateau est manoeuvrable au moteur et ne glisse pas comme une savate,sous voile on garde un cap interressant(toute proportion gardée) au prés dérive haute,donc le bateau est manoeuvrant dérive haute dans toutes les conditions sous voile,au grand largue et au vent arrière le réglage de la dérive est déterminent ,mais c'est tellement simple avec le winch extérieur que l'on hésite pas à en user et à en abuser,pour terminer je suis trés content de mon bateau qui marche bien à toutes les allures avec quand meme un peu de vent,bonne navigation à tous PIERRE

OUI autant pour moi la tonne concerne effectivement la totalité du lest!!

Hou la la ... vous avez du confondre lest et dérive, car pour relever une dérive de + 1t il faut un sacré palan ?? il n'y a aucune indication de poids de dérive ni de système de relevage, contrairement aux feeling qui expliquent bien le fonctionnement de cette pièce en mouvement.
Peut-être que d'autres propriétaires de SO 30 I, ont déjà été confrontés au problème de dérive coincée. Un système est-il prévu pour la décoincer ???...

Personnellement je n'aurais aucune crainte quand aux capacités de navigation hauturière de ce bateau. Le poids de la dérive(plus d'une tonne) est augmentée pour conserver un angle de chavirage permettant l'homologation pour la navigation hauturière.Je ne pense pas que la dérive court des risques importants de rester coincée après un échouage. Ma crainte est plutôt liée au "vieillissement" de ce mécanisme qui doit faire l'objet de soins attentifs à chaque sortie d'eau, quand on carène.

Puisque vous naviguez déjà en dériveur, vous avez donc perçu la différence de comportement de ces bateaux qui proposent des réglages de la dérive variables en fonction des conditions de vent et de mer: avec une dérive escamotable, ce n'est pas tout ou rien! on peut choisir la quantité de dérive que l'on "met". Au portant, le moins possible sans hypothéquer la manœuvrabilité du bateau, au près pas obligatoirement toute la dérive, ce qui permet de déplacer le centre de dérive du bateau et donc de modifier ses capacités de remontée au vent,... Sauf erreur de ma part, le 30i garde un saumon qui doit permettre de faire route au portant et de rester manœuvrant au moteur. De nombreux tests faits par des professionnels ont montré qu'un dériveur bien mené réalise des performances correctes en vitesse sur les allures de largue. Au près ce n'est pas tant sa vitesse que sa capacité à "pointer" (-10°) qui est sensible.

Merci d'avoir répondu, mais vous avez laissé de coté les questions délicates concernant la dérive, ainsi que la capacité du bateau en navigation hauturière ?
Je possède un dériveur (1500 Kg) et je connais les avantages et les inconvénients de cette formule. Mes questions s'adressaient surtout à cette unité particulière, en sachant que les constructions actuelles ne sont plus ce qu'elles étaient !!!...
Un dériveur de + 4T tapant pendant une 1/2 heure sur du sable et quelques cailloux doit en porter les marques, il est possible que la dérive reste coincée. Y-a-t-il un remède de prévu ??

Naviguer en dériveur est une "philosophie" particulière, et respectable!
Il faut cependant regarder les choses avec objectivité. La perspective de son bateau posé tranquillement sur des fonds moelleux est attractive. Il faut cependant ne pas manquer son coup. Bien connaître les fonds sur lesquels on va échouer, un repérage à marée basse est très utile. Être sûr de l'état de la mer quand on va flotter de nouveau, si une petite houle décide d'entrer au moment où le bateau va reprendre sa situation normale, il n'est pas rare qu'il tape pendant un demie-heure, ce qui ne manque pas de réveiller et d'inquiéter tout le monde. il est aussi quelques fois impossible de descendre notamment quand les fonds s'annoncent beaucoup plus vaseux que prévu, il est aussi impossible d'utiliser le confort du bord. Attention aux vannes, crépines qui se bouche avec la vase. Naviguer sans dérive est mission impossible, même au moteur le bateau devient une véritable luge. Se pose ensuite le problème de la longévité: tout ce qui bouge et baigne accuse un vieillissement rapide.

Bonjour,
Ce SO 30I me tente en dériveur (j'hésite avec un biquille), mais j'ai quelques questions qui me démangent, à savoir :
Est-ce que le bateau se pose correctement, sur le sable, la vase, et ne craint pas trop les quelques cailloux inévitables ?
Avez-vous déjà eu un problème de dérive coincée en position haute ? quel moyen avons-nous dans une telle situation ? je pense que naviguer dérive haute pose des problèmes de stabilité et de cap (le saumon seul ne doit pas être suffisant pour maintenir le cap) bien entendu ?
Quel est le poids de la dérive ?
Peut-on envisager des navigations semi-hauturières voir hauturières, et se sentir en sécurité.
La longueur de coque est elle suffisante pour continuer à faire route et éviter de bouchonner sur une mer agitée (je ne parle pas de gros temps, on est mieux au port !!)

Très cordialement.