trinquette, étai largable etc

Après avoir fêté dignement la visite du barbu à la maison, je vais sur le bateau demain, prendre mes mesures et voir ce qui est faisable ou pas sans ajouter de cadène sur le pont. Pour le SO44i l'angle de tire du palan par rapport au pont n'est pas un problème car la cadène est solidaire de la ferrure d'étrave, je dois pouvoir reprendre la tension sur le hale bas. En supposant un angle de 120° de l'étai par rapport au pont ça me fait une tension sur poulie de palan de 180% soit une tension d'étai de 1800 dna pour une traction sur le hale bas de 1000 dna. En revanche je retiens le point concernant la charge de W du brin de palan (25% max afin de rester dans la plage de W qui n'entraine aucun étirement significatif). Je vais prendre mes mesures et conclure. merci à vous et bonnes fêtes. Yann

Yann a écrit:


mais ça reste un sacré engin à manipuler si ça piaule un peu!

Pas besoin d'un A4 , ni d'un A3. Il n'y a pas besoin d'un cable d'étai collossal, ce n'est pas l'étai primaire . En plus il faut prévoir sa rupture avant d arracher le pont car le renfort sosu pont n'est que du 8 mm

Si tu table que sur un winch de 48 tu va developper au maxi 1000 daN de traction et que les bloqueurs standard retient 800 daN maxi, avec un palan double tu a 2000 daN de traction sur l'étai sous reserve que les deux brins du palan face un angle tres faible. Avec un Dynneema de 10 qui a 4000 dAN de charge de rupture tu tire au maxi a 25% desous de la mcahrge maxi, et tu reste dans les limites de tres faible élasticité .
Il vaut mieux car il y a la longueur du palan , plus celle du mat , plus ce qui court sur le pont jusqu'au bloquer qui va se détendre.
J'avais avant un palan 4 brin en bas , sur un étai volant pour une trinquette a endrailler et la tension d'étai était meilleure du fait que seul les brisn du palan se détendait , le bloqueyr etait directemet sur le palan. mais ca encombre plus le pont et apres il faut hisser la trinquette puis refair el"opration pour prendre des ris a partir de 35 noeuds ( tres peu pour moi)

J'ai donc mis un A2 dont la longeur maxi est de 12M ( 700€ TTC ) , avec un cable multitoron de de 6 mm avec deux terminaisosn serties ( 80€ / Resistance à la rupture 3600 Dan) . En position largé il est accroché sur une des cadenes de bas éta,i et étarqué d'un coup de winch.

Ca ne boupe pas d'un poil et tu peut mettre un sandow a hauteur d'homme pour solidarisé l 'enrouleur au bas étai

Avec le A2 et un cable de 6 le poids reste tres raisonnable ( le plsu lourd est le tampour mais qui est en bas, et cela se manipule tres facilement.

Pour abonder dans le sens de Yann, effectivement il n'est pas nécessaire et ce serait même néfaste de moufler une drisse sur un étai dont la tension est déjà reprise. L'idée d'utiliser le hale bas de tangon pour gréer le palan est intéressante,je pense que je vais la mettre en œuvre avec une manille ouvrante pour faciliter son (dé)branchement d'un espar à l'autre.

Vraiment très intéressant ces échanges. Ils permettent de soumettre ses propres idées à des critiques souvent très avisées et toujours prudentes, cordiales et humbles qui sont des attitudes et des valeurs indispensables au milieu de la navigation. S'il pouvait en être ainsi dans bien d'autre milieux!! Merci à tous.

comme sur tous les forums sur ce sujet les options prolifèrent. LED la modulation de surface apportée par l'enrouleur est attrayante mais lorsqu'il est en position larguée n'est ce pas un peu encombrant et est ce que l'ensemble n'a pas tendance à osciller , battre? je pense qu'il faut que l'enrouleur soit bien étarqué sur une cadène de pont, est ce en pied de mat ou simplement sur une cadène reculée (constituant par ex un faux étai sur une cadène à environ 1m/1,5m en avant du pied de mat)? je suis allé sur le net chercher des infos sur l'enrouleur Alado, j'en ai trouvé sur ebay, le modèle A3 à 1160e, il est fait mention d'un A4 de 16,5 m pour cable de 10mm qui conviendrait au SO44, mais ça reste un sacré engin à manipuler si ça piaule un peu!
j'aime l'option simple de JJ mais pourquoi utiliser une drisse mouflée? puisque je crois comprendre que l'étai textile est capelé sur la ferrure de mat, la drisse ne sert qu'à étarquer la trinquette, n'est ce pas? autre point qui m'intéresse énormément : utiliser le même palan pour mettre en tension l'étai en position repos en pied de mat oblige à avoir un palan relativement long pour satisfaire les deux fonctions: 1- étarquage sur cadène avant et 2 - blocage sur cadène de repos reculée et corollaire : une longueur d'étai textile relativement courte obligeant d'avoir des mousquetons sur le palan, ce qui n'est pas compatible en terme d'usure du bout de palan en fibre exotique.... j'ai pensé à cette solution mais je privilégie un palan court en toutes circonstances donc une partie étai textile de longueur max, ce qui impliquerait un renvoi en position repos, sur une poulie ouvrante frappée sur une cadène de pont, la tension en position repos étant assurée éventuellement par la drisse de trinquette (attention à ne pas entraver les évolutions du tangon ...) en travail, étai largable à poste avec palan, la tension du palan serait assurée dans mon cas par le hale bas de tangon (drisse dyneema) travaillant horizontalement.
Après quelques discussions je m'oriente vers un étai textile en dyneema gainé polyester de section 8 à 9mm DOUBLE d'un surgainage polyester changeable éventuellement en cas d'usure due aux mousquetons (Cousin fabrique). Coté voiles j'envisage aussi une trinquette à mousquetons à 1 ris en dacron 390 (30/20 m2) et un tourmentin de 6 à 8 m2!
autrement je retiens l'approche de LED pour les écoutes: doubler les avaleurs, écoutes à poste, changer les bloqueurs.
Voilà l'avancement de mes réflexions

Après tous ces échanges éclairants je vais opter pour le choix suivant: rappelons que je naviguer sur un SO 36i, donc un bateau de taille modeste qui suppose un équipement différent d'un 42pieds.

Etai largable textile, trinquette ou plutôt solent sur mousqueton, en coupe horizontale dacron, 330gr, de 15m². la drisse est mouflée.
La tension de l'étai est reprise,via une manille à moufler, par un palan trois brins à plat pont constitué à l'aide d'anneaux anti friction renvoyé au cockpit.

Le même palan sert à rependre le mou quand l'étai volant est au repos en pied de mat, éventuellement avec la voile dans son sac.

L’emmagasineur larguable c’est bien mais cela demeure du tout ou rien

Sur mon SO43 j’ai monté un enrouleur largable

Matériel

Un enrouleur bon marché de marque Alado Bresil qui le gros avantage de ne pas avoir d’émerillon coulissant pour le hissage de voile.
En tete d enrouleur il y a 2 reas incorporés qui permettent de hisser la voile via un bout que l’on manoeuvre du pont a coté du tambour d’enroulement (et qui se bloque sur le tambour ). De ce fait ; en position « larguée » la voile ne peut pas redescendre dans l’étai et il n’y a pas de drisse de hissage a rependre entre les posoition « active » et « larguée »

L’enrouleur a été équipé d’un gros crochet Pelican Wichard qui sert a deplacer le point d’accroche sur deux cadenes ; Une derriere la baille a mouillage, et l’autre a coté d’un hauban pour la postion « larguée «

En tete d’enrouleur j’ai mis une manille de mouflage Wichard ( hyper legere) qui forme un palan 2 brins avec une drisse de 10mm avec ame Dyneema ( Charge de rupture 4000 Dan) , drisse qui passe dans le mat et revient sur un bloqueur sur le cockpit

En cas de besoin, je donne du mou sur la drisse de palan , avec un petit repere au feutre pour savoir quel est la bonne longueur pour que l’étai ainsi formé soit a la bonne longeur pour l’accroche sur la cadene a l’avant . J’ouvre le bloqueur du cable d’enrouleur et m’assure que les écoutes de la triquette sont bien sur les winches en lieur et place de celle de l’enrouleur

Je passe sur le pont, décroche le crochet pélican en bas d’enrouleur ( avec un petit garcette qui rend l’opération facile) et je vais le reaccrocher 4 metres plus loin sur la cadene avant.
Je reviens « pépere » au cockpit , j ‘étarque le palan au winch ( un Harken 48) et la trinquette sur enrouleur est prête a fonctionner.

Je précise que les écoutes de trinquette restent a poste continuement et que j’ai rajouté deux avale tout sur le rail de chariot de génois, et que j’ai changer les rea bloqueurs Spinlock d’ écoute de genois par des doubles reas bloqueurs.
J’ai aussi posé une tringle de reprise d’effort de 8 mm sous la cadene avant, qui est stratifié epoxy en fonds de coque , avec un ridoir pour bien raidir le tout et ne pas arracher le pont

Pour la voile jai acheté d’occassion un Foc de Class Figaro en Pentex quasi neuf pour étai creux de 4 mm, qui avait les bonnes dimensions et sur lequel j’ai fait poser une bande anti UV

Par gros temps je passe de 30 m2 a 8m2 d’un tourmetin au vol .
Par temps normal ( en dessous de 25knts) tout est rangé le long d’un hauban .
Par tout petit temps je déroule la trinquette derriere le genois ( un peu a l’ancienne ) et j’ arrive a grater 1.5 noeuds

En terme d ameliroration je mettrai un palan 3 brins ( il y une manille de moufflage 3 brins chez un autre fabricant )

Le budget envrion 2300 € ( Enrouleur 1000, crochet pelican 200, manille moufflée 80, drisse dyneema 200, voile 600 , cadenes + tringle de renfort 200 )

Bonjour et merci Safioran,
J'évolue dans ton sens. A partir du moment où l'emmagasineur c'est du tout ou rien, l'avantage n'est pas évident, comparé à une solution packagée voile + étai en sac (considérant qu'une trinquette de 24 m2 en 390 grammes est d'un encombrement gérable). Je vais faire étudier la solution par 2 ou trois voiliers afin d'obtenir une spec et une évaluation de l'ensemble.
Au fait, comment gère tu la tension de l'étai textile? ridoir uo drisse mouflée reprise sur winch?
Yann

Bonjour , pour avoir souvent naviguer dans du vent fort en régate , j'aurais plutôt tendance à choisir un étai textile avec une voile pliée dans un sac banane .Les raisons sont les suivantes .
L'étai textile se range et se frappe facilement .
L'usage d'une voile est liée à son range de vent et une trinquette à ris élargie le range
La voile pliée est moins encombrante et se range aisémment dans un coffre , une voile roulée serrée en saucisson se cassera à chaque pliage (nous ne changeons pas de voiles souvent comme les coureurs IMOCA ou Orma )
Last but not least , le budget sera plus faible .
Pour ce type de montage les points importants sont :
La qualité de l'étai et de la façon dont le gréeur fixera celui ci au sommet du mat (inutilité des bastaques ) , auteur de l'ancrage sur le pont pour éviter que l'étai ne traine sur le pont si non utilisé .
Le type de sangle montée sur la voile
Pour mon nouveau bateau , c'est ,aprés de longue réflexion , ce type de montage que j'ai choisi .

Merci Jf et jjb, j'ai soumis la question du hook a divers voiliers durant le salon, la réponse a été unanime: difficile à gérer par temps agité! et je n'ai pas vu de matériel had hoc. Pour répondre a JF: j'ai déjà pas mal d'accastillage en place: drisse dyneema... mais trop courte pour un mouflage donc à changer dans ce cas, la ferrure de mât et le rea sont en place (Zspar), il me manque la ferrure de pont (pour ça je vais opter pour l'option Jeanneau, c'est à dire en avant de la baille qui ne nécessite a priori pas de reprise sur étrave car la contre plaque de cadene est solidaire de la coque et non du pont. Ok pour les écoutes (donc acheter 2 chariots de rail + 2 bloqueurs+ écoutes). Mais quid du système entre la poulie de mouflage et la cadene de pont:
- un emmagasineur+une voile avec ralingue antivrillage (donc un stockage avec emmagasineur)
- un étai textile (quel matériau,) avec une trinquette avec sangles ? apparemment nettement moins chere ( voile + étai solidaires éventuellement prémontés stockés sur la plage avant avant envoi)?
c'est sur ces derniers points que les opinions divergent.
Yann

bonjour,
Avez vous pensé à la solution du hook? Peut-être plus cher mais elle évite la compression sur le mat, la tension du guindant étant reprise à l'aide d'un palan par le bas; elle permet également une drisse légère car cette dernière n'encaisse aucune traction.

Bonjour,

LA solution est effectivement l'enmagasineur avec drisse mouflée,ce qui suppose la pose d'une cadene en arriére de l'étai avec reprise par ridoir a travers la baille a mouillage sur l'etrave,et pour la drisse mouflée d'une fixation en dessous de l'étai principal et d'une boite a réa pour la drisse,drisse en dyneema ou spectra,en tout cas matériau sans allongement.La fixation quelques centimétres en dessous de l'étai vous dispense de bastaques. Prevoir aussi une cadéne atriculée vers le pied de mat pour mettre la drssie et son enmagasineur en position repos,mais JMichel vous donnera tous les détails necessaires en plus. Apres pour les écoutes,rajouter un chariot sur les rails de génois et doublez les poulies de renvoie avec came de bloqueur pour retour au winch.Quand a la marque,karver,facnor,selden... A vous de juger,question de cout. A bientot sur le forum jf

Fan de tram dans le nez, après 2 AR Corse/rousillon l'été dernier, je suis décidé à installer une trinquette sur mon SO 44i perf pour préservé mon génois. Après avoir navigué sur moult fora je ne progresse pas. Souhaitant écarter la solution étai largable acier je sollicite des retours d'experience de solutions en textile. points à discuter : emmagasineur ou étai, quel matériel? quelle surface max pour la trinquette (sachant qu'un voilier m'a indiqué qu'il fallait compter 25kg de traction dynamique sur l'étai par m2 de surface de trinquette, par ex 24 m2 nous donne 600kg sur la drisse, soit 300kg sur le réa et la ferrure de mât pour une drisse mouflée)? drisse mouflée, quelle dimension? dois-je installer des bastaques? quel accastillage pour un second jeu d'écoutes à poste? à vous...